1595, Archiduc Ferdinand II. Pièce de Thaler en argent. Ensisheim (Alsace,France) menthe! Dénomination : Thaler Mint Période : 1593-1595 Etat : Saint Empire Romain Monnaie Lieu : Ensisheim (Alsace, France). Référence : Davenport 8092, Voglhuber 84 (var. 7), Klemesch 168, KM-. R! Poids : 28,44 g Diamètre : 41 mm Matériau : Argent Avers : Buste couronné et cuirassé de l'archiduc Ferdinand II à droite, tenant une épée et un sceptre. Commentaire : Le graveur semble avoir oublié de poinçonner la lettre « R » dans AVSTRIAE, ce qui a entraîné une faute d'orthographe de la nationalité ducale du souverain ! Légende : x FERDINANDVS x D x G x ARCHID x AVSTIAE (au lieu d'AVSTRIAE !) x Revers : Armes couronnées (châteaux et lions d'Espagne, lion de bohème, rayures bordeaux) entourées d'un col de la Toison d'Or, qui pend en dessous et fend la légende . Petits écussons sur les côtés (double poisson et lion) divisant les légendes. Légende : DVX. BV (bouclier avec deux poissons) RG : LAN – ALSA COM (bouclier avec lion) PHIRT Pour votre considération un rare thaler en argent, frappé à l'atelier d'Ensisheim de la province d'Alsace, aujourd'hui incorporé en France ! Ensisheim est une ville d'Alsace, en France. Le 7 novembre 1492, une météorite de 250 livres y est tombée et depuis, elle a attiré de nombreux amateurs de météorites. Les origines germaniques du nom du village reflètent l'histoire de la région. Authenticité garantie sans condition. Dans le Saint Empire romain germanique, le Thaler était utilisé comme étalon par rapport auquel les monnaies des différents États pouvaient être évaluées. Ferdinand II, archiduc d'Autriche supplémentaire (Linz, 14 juin 1529 – 24 janvier 1595) était le souverain de l'Autriche supplémentaire, y compris le Tyrol. L'archiduc Ferdinand d'Autriche était le deuxième fils de Ferdinand Ier, empereur du Saint-Empire romain germanique et d'Anne de Bohême et de Hongrie. Il était le frère cadet de l'empereur Maximilien II. À la demande de son père, il fut chargé de l'administration de la Bohême en 1547. Il mena également la campagne contre les Turcs en Hongrie en 1556. En 1557, il épousa secrètement Philippine Welser, fille d'un patricien de Augsbourg, avec qui il eut plusieurs enfants. Le mariage n'a été autorisé par l'empereur Ferdinand Ier qu'en 1559 sous condition de secret. Les enfants devaient recevoir le nom « d'Autriche », mais n'auraient droit à l'héritage que si la maison des Habsbourg s'éteignait totalement dans la lignée masculine (mariage morganatique). Les fils nés de ce mariage reçurent le titre de margrave de Burgau, une ancienne possession des Habsbourg en Autriche supplémentaire. Le plus jeune des fils, qui survécut à son père, reçut plus tard le rang princier, devenant Fürst zu Burgau. Après la mort de son père en 1564, Ferdinand reçut la direction du Tyrol et d'autres possessions autrichiennes supplémentaires par testament de son père. Cependant, il resta gouverneur de Bohême à Prague jusqu'en 1567 suite aux souhaits de son frère Maximilien II. Dans son propre pays, Ferdinand veilla à ce que la contre-réforme catholique prévale. Comme il était un collectionneur passionné d'art, la collection du célèbre Château d'Ambras fut créée à son époque. Il avait commencé à y travailler dès son séjour en Bohême et l'avait ensuite transféré au Tyrol. En particulier, la galerie de portraits et la collection d'armures étaient très coûteuses, c'est pourquoi l'archiduc s'était fortement endetté. Aujourd'hui, ces collections se trouvent au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Après la mort de Philippine en 1580, il épousa Anne Catherine, fille de Guillaume Ier, duc de Mantoue, en 1582. L'archiduc Ferdinand mourut le 24 janvier 1595. Puisque ses fils issus de son premier mariage n'avaient pas droit à l'héritage, et la seconde n'a produit que des filles survivantes, le Tirol a été réunifié avec les autres lignées des Habsbourg. Sa fille issue du mariage de Mantoue devint l'impératrice Anne, épouse de l'empereur Mathias, qui reçut son héritage autrichien supplémentaire.