Frédéric-Guillaume II de Prusse
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Frédéric-Guillaume II de Prussefrom the Wikipedia
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Frédéric-Guillaume II
Frédéric-Guillaume II vers 1792
Frédéric-Guillaume II vers 1792
Titre
Roi de Prusse
Prince de Neuchâtel

(11 ans et 3 mois)
Prédécesseur Frédéric II
Successeur Frédéric-Guillaume III
Biographie
Dynastie Hohenzollern
Date de naissance
Lieu de naissance Flag of the Kingdom of Prussia (1750-1801).svg Berlin, Prusse
Date de décès (à 53 ans)
Lieu de décès Flag of the Kingdom of Prussia (1750-1801).svg Potsdam, Prusse
Père Auguste-Guillaume de Prusse
Mère Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel
Conjoint Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel (1765-1769)
Frédérique de Hesse-Darmstadt (1769-1797)
Enfants 8 enfants
Religion Calvinisme

Frédéric-Guillaume II de Prusse
Rois de Prusse

Frédéric-Guillaume II (Frederick Wilhelm II), né le à Berlin et mort le à Potsdam, a été roi de Prusse de 1786 à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Frédéric-Guillaume II de Prusse

Neveu de Frédéric II de Prusse, il est le fils du prince Auguste-Guillaume (fils cadet du roi Frédéric-Guillaume Ier et de Sophie-Dorothée de Brunswick-Lüneburg), il devient l'héritier du trône à la mort de son père en 1758.

Facile à vivre et hédoniste, il épouse Élisabeth-Christine, fille du duc Charles de Brunswick en 1765. Il divorce en 1769 et prend rapidement comme épouse Frédérique-Louise, fille du landgrave Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld, la « Grande Landgravine ». Bien qu'il eût une grande famille avec elle, il était sous l'influence de sa maîtresse, Wilhelmine Enke, faite ensuite comtesse de Lichtenau, et qui était une femme de grande intelligence et de beaucoup d'ambition.

Il était beau, non dépourvu de qualités intellectuelles, et très intéressé par les arts - Beethoven et Mozart bénéficièrent de son mécénat et son orchestre privé avait une réputation européenne. Mais avec le déclenchement à venir de la Révolution française, ces qualités n'étaient pas celles que l'on demandait à un monarque, ce qui s'en ressentit lors de son règne.

À son accession au trône le , ( après la mort de son oncle Frédéric le Grand ) il prit une série de mesures pour alléger le fardeau fiscal, réduire les droits de douane et améliorer l'infrastructure (routes et canaux)[réf. souhaitée]. Il devint populaire, tandis que les classes éduquées appréciaient l'utilisation de la langue allemande et l'admission d'écrivains la pratiquant à l'académie.

Mais en 1781 Frédéric-Guillaume, qui était attiré par le mysticisme, avait rejoint les Rosicruciens et était tombé sous l'influence de Johann Christoph von Wöllner (1732 - 1800), qui lui dictait sa politique. Wöllner, que Frédéric II avait décrit comme un « prêtre traître et intrigant », avait commencé sa carrière comme précepteur dans la famille du général von Itzenplitz, aristocrate du Brandebourg. À la mort du général et au scandale de la noblesse, il avait épousé sa fille et s'était installé avec elle dans une petite propriété. Par ses expériences pratiques et ses écrits, il gagna une réputation considérable en tant qu'économiste ; mais son ambition n'était pas satisfaite et il chercha à étendre son influence en adhérant à la franc-maçonnerie puis à la Rose-Croix. Wöllner, avec sa personnalité impressionnante et son éloquence facile mais superficielle était exactement l'homme pour mener un tel mouvement. Rapidement, il devint le guide suprême (Oberhauptdirektor) de ce mouvement, dont divers cercles comptaient dans leurs rangs des princes, des officiers et des personnes de pouvoir. Comme rosicrucien, il touchait à l'alchimie et autres arts mystiques, mais il affectait aussi d'être zélé dans la religion chrétienne menacée par les lumières de Frédéric II.

Monument à Frédéric-Guillaume II à Neuruppin

Tel était l'homme qui fut appelé au conseil de Frédéric-Guillaume II. Le 26 août 1786, Wöllner fut nommé conseiller privé aux finances (Geheimer Oberfinanzrath), et il fut anobli le 2 octobre suivant. Ses fonctions dépassaient de loin son titre : il était dans les faits le premier ministre et appliquait ses théories. Bischoffswerder, également homme de petite condition, fut appelé pour siéger au conseil et rapidement devint adjudant-général. Ces deux hommes tenaient le roi dans les filets du mystère et de l'intrigue rosicrucienne, empêchant un développement harmonieux, qui était pourtant possible, et menant finalement au désastre. L'opposition à Wöllner fut un temps suffisante pour l'empêcher d'obtenir le département de la religion mais cela fut surmonté et le 3 juillet 1788 il fut nommé conseiller d'état à la tête du département spirituel pour les départements luthérien et catholique.

Un conflit s'ouvrit alors avec le groupe dit des « modernistes ». Wöllner désapprouvant leur immoralité et Bischoffswerder les condamnant, le roi appuyait avec enthousiasme la croisade orthodoxe. Le 9 juillet 1788, déclarant la nécessité de protéger la religion chrétienne contre les « Lumières », fut proclamé un édit religieux célèbre qui interdisait aux ministres évangéliques d'enseigner autre-chose que ce qui était couché dans les livres officiels et plaçait les établissements d'enseignement sous la supervision du clergé officiel. Le 18 décembre 1788, une autre loi de censure et finalement en 1791 une sorte d'inquisition protestante fut établie à Berlin (Immediat-Examinationscommission).

Pour tout ce qui touchait à cette rigueur religieuse, le roi se montrait plus zélé que ses ministres dont il blâmait le manque de vigueur et la vanité. Il allait même jusqu'à retirer à certains une partie de leurs fonctions pour qu'ils puissent consacrer plus de temps aux « choses de Dieu ».

Les effets de cette politique dépassèrent largement ses efforts économiques et financiers, et même si cette réforme fut spasmodique et partielle elle provoqua le mécontentement.

Mais portant bien plus à conséquence pour la Prusse fut l'attitude du roi envers l'armée et la politique extérieure. L'armée était la fondation même de l'état à laquelle les souverains précédents avaient apporté beaucoup de soin. Frédéric-Guillaume n'avait pas de goût pour la chose militaire, et il remit son autorité de seigneur de la guerre dans une commission connue sous le nom de « Collège suprême de la Guerre » (Oberkriegs-Collegium) et tenue par les Ducs de Brunswick et le général von Möllendorf. Ce fut le début d'un processus qui se terminera en 1806 à la bataille d'Iéna.

Dans ces circonstances, l'intervention de Frédéric-Guillaume dans les conflits européens avait peu de chance d'être profitable à la Prusse. La campagne des Pays-Bas en 1787, commencée pour des raisons purement familiales, fut réussie mais la Prusse ne reçut même pas ce qu'elle avait dépensé pour son intervention. Une tentative d'intervention dans la guerre de la Russie et l'Autriche contre l'Empire ottoman fut un échec : la Prusse n'obtint aucun territoire de ses alliés ; la démission de Hertzberg, le 5 juillet 1791, marqua l'abandon définitif de la tradition anti-autrichienne de Frédéric le Grand.

Cependant la Révolution française s'était radicalisée et, en août 1791, Frédéric-Guillaume, à la rencontre de Pillnitz, convint avec l'empereur germanique Léopold II de soutenir Louis XVI pour l'établissement d'une monarchie constitutionnelle en France. Mais ni le caractère du roi, ni la confusion des finances prussiennes, due à son extravagance, ne permirent d'avoir une influence effective. Une alliance formelle fut en fait signée le 7 février 1792, et Frédéric-Guillaume prit part personnellement dans les campagnes de 1792 et 1793 contre la République française. Cependant, il fut retenu par un manque de trésorerie, tandis que ses conseillers étaient plus intéressés par la Pologne, qui présentait de meilleures perspectives de butin, que par une croisade contre la France révolutionnaire. Un traité subsidiaire avec les puissances maritimes (19 avril 1794) remplit ses coffres, mais l'insurrection en Pologne qui suivit la seconde partition de 1793, et la menace d'une intervention autonome de la Russie poussèrent alors Frédéric-Guillaume à signer le traité séparé de Bâle avec la république française, le 16 Germinal an III (5 avril 1795). Ce traité fut considéré par les grandes monarchies comme une trahison, et laissa la Prusse isolée en Europe, prête à succomber à la première attaque.

La Prusse avait payé un prix élevé pour les territoires obtenus de la Pologne en 1793 et en l'an III (1795). Quand Frédéric-Guillaume mourut le 26 Brumaire an V (16 novembre 1797), il laissa la Prusse en état de banqueroute et de confusion, l'armée affaiblie et la monarchie discréditée.

Mariages et descendance[modifier | modifier le code]

Frédéric-Guillaume se maria deux fois :

En plus de ses relations avec sa maîtresse en titre, le roi – franchement polygame – contracta deux mariages « de la main gauche » : avec Mademoiselle von Voss, et avec la comtesse von Donhoff. Il eut, entre autres :

  • un fils naturel : Frédéric von Schweitz (1766-1828), qui fut général. Le fils unique de ce dernier, Charles (1790-1859) fut le grand-père maternel du scientifique, poète et écrivain serbe Tomislàv Milosevic (1879-1917).
  • Julie de Prusse (de) (1793-1848) ; en 1816, elle épousa le duc Ferdinand d'Anhalt-Köthen (mort en 1830).

Généalogie[modifier | modifier le code]

Frédéric-Guillaume II de Prusse appartient à la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette lignée donna des électeurs, des rois, des empereurs à la Prusse et à l'Allemagne. Frédéric-Guillaume II de Prusse est l'ascendant de l'actuel chef de la Maison impériale d'Allemagne, le prince Georges Frédéric de Prusse.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

  • Généalogie des rois et des princes de Jean-Charles Volkmann, édition Jean-Paul Gisserot (1998)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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