« Juan Carlos I » et « Juan Carlos » redirigent ici. Pour les autres sens, voir Juan Carlos I (homonymie). |
Juan Carlos Ier | ||
Le roi Juan Carlos Ier, en 2009. |
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Titre | ||
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Roi d’Espagne | ||
22 novembre 1975 – 19 juin 2014 (38 ans, 6 mois et 28 jours) |
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Couronnement | 27 novembre 1975 En l’église Saint-Jérôme-le-Royal (Misa de Espíritu Santo) |
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Président du gouvernement | Carlos Arias Navarro Adolfo Suárez González Leopoldo Calvo-Sotelo Felipe González José María Aznar José Luis Rodríguez Zapatero Mariano Rajoy |
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Prédécesseur | Francisco Franco (chef de l’État) | |
Successeur | Felipe VI | |
Prince héritier d’Espagne[N 1] | ||
22 juillet 1969 – 22 novembre 1975 (6 ans, 4 mois et 0 jour) |
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Chef de l'État | Francisco Franco | |
Prédécesseur | Alfonso, prince des Asturies Lui-même (prétentions) |
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Successeur | Felipe, prince des Asturies | |
« Prince héritier d’Espagne » | ||
28 avril 1941 – 22 juillet 1969 (28 ans, 2 mois et 24 jours) |
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Monarque | Juan de Borbón (prétendant) | |
Prédécesseur | Juan, « prince des Asturies » | |
Successeur | Lui-même | |
Biographie | ||
Titre complet | Roi d’Espagne Prince d’Espagne « Prince des Asturies » « Infant d’Espagne » |
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Hymne royal | La Marcha Real | |
Dynastie | Maison de Bourbon | |
Nom de naissance | Juan Carlos Alfonso Víctor María de Borbón y Borbón | |
Date de naissance | 5 janvier 1938 | |
Lieu de naissance | Rome (Italie) | |
Père | Juan de Borbón, comte de Barcelone |
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Mère | María de las Mercedes de Borbón | |
Conjoint | Sophie de Grèce | |
Enfant(s) | Elena de Borbón, duchesse de Lugo Cristina de Borbón, duchesse de Palma Felipe VI |
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Résidence | Palais de La Zarzuela | |
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Monarques d’Espagne | ||
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Juan Carlos Ier[N 2], né le 5 janvier 1938 à Rome (Italie), est un homme d'État espagnol, roi d’Espagne du 22 novembre 1975 au 18 juin 2014. Fils de Juan, comte de Barcelone et de María de las Mercedes de Borbón, il est un petit-fils du roi Alphonse XIII et un membre de la branche espagnole de la maison de Bourbon. Il abdique le 18 juin 2014 en faveur de son fils le prince Felipe[2].
Juan Carlos naît à Rome en 1938, où sa famille vit en exil. Son grand-père paternel, Alphonse XIII, a été écarté du pouvoir par la Deuxième République puis par l’avènement au pouvoir de Francisco Franco. Celui-ci désignera Juan Carlos comme futur roi à condition qu'il soit envoyé dans des écoles militaires réputées. Le 29 mars 1956, il tue accidentellement son frère cadet Alfonso d'une balle de pistolet en plein front, dans la résidence de ses parents à Estoril, au Portugal, les rumeurs et hypothèses abondant pour expliquer la cause exacte du drame[3],[4] : le pistolet avait été offert quelques semaines auparavant par Franco[5]. Pendant la dictature en 1969, Franco crée le titre de prince d'Espagne (plutôt que prince des Asturies) pour Juan Carlos. Il occupe le palais de la Zarzuela puis épouse la princesse Sofía de Grèce. Il est nommé capitaine général des forces armées dès 1975, le grade le plus élevé, avant de prêter serment le lendemain de la mort de Franco (mais il ne prendra ses fonctions que le jour suivant). Il s'applique alors à démocratiser le système espagnol et apporte une certaine modernité à son pays. Il parvient également à unifier l'armée et les différentes régions d'Espagne, soutenant Felipe González.
Durant les périodes de maladie de Franco en 1974 et 1975, Juan Carlos est nommé chef de l'État par intérim. Proche de la mort, Franco avoua[réf. souhaitée] le 30 octobre 1975 qu'il était trop malade pour gouverner, mais ce ne sera que deux jours après la mort du dictateur, survenue le 20 novembre 1975, que Juan Carlos sera proclamé roi d'Espagne. Les manifestations et les grèves se multiplient à travers le pays, malgré la répression sanglante, face à la résistance armée de l’ETA et des communistes du Front révolutionnaire antifasciste patriotique (FRAP) et des Groupes de résistance antifasciste du premier octobre (GRAPO), le roi d’Espagne prend conscience que le maintien du franquisme est impossible et que le changement est inévitable. Juan Carlos promulgue ainsi des réformes démocratiques, au grand dam des éléments conservateurs, notamment les forces armées, qui s'attendaient à ce qu'il maintînt l'État franquiste (mais ce sur quoi Franco lui-même ne nourrissait aucune illusion, se considérant comme une sorte de régent à l'instar de l'amiral Horthy en Hongrie[6]). Juan Carlos nomme pourtant Adolfo Suárez, ancien chef du Mouvement national, au poste du président du gouvernement. La pièce maîtresse des réformes démocratiques est la Loi pour la réforme politique (Ley para la Reforma Política) présentée par le gouvernement Suárez, adoptée par le Parlement le 18 novembre 1976 et par le peuple espagnol lors du référendum du 15 décembre 1976 (94,2 % de oui). Cette loi, de rang constitutionnel (« loi fondamentale », selon la terminologie franquiste), crée les bases juridiques nécessaires à la réforme des institutions franquistes depuis l'intérieur et permet que se déroulent le 15 juin 1977 les premières élections démocratiques depuis l'instauration de la dictature. Le Congrès des députés (Congreso de los Diputados) et le Sénat (Senado) issus de ces élections seront chargés d'élaborer, notamment, la nouvelle Constitution démocratique que le roi approuvera au cours d'une session conjointe des deux Chambres le 27 décembre 1978.
En 1977, le père du roi, Juan de Borbón, est obligé par son fils de renoncer à ses prétentions au trône ; Juan Carlos le dédommagera en confirmant le titre de comte de Barcelone, titre suzerain appartenant à la couronne espagnole, que Juan de Borbón s'était donné pendant son exil. Dans son article 57 al. 1, la Constitution de 1978 désigne Juan Carlos comme l'« héritier légitime de la dynastie historique ».
L'Espagne a été un pays sans Constitution de 1936 à 1978. Après la prise du pouvoir, le général Franco légiférait à coups de Fuero de los españoles, de lois organiques et de lois de succession.
Point d'orgue de l'idéal consensuel de la transition, l'élaboration du texte constitutionnel repose sur un esprit de tolérance prôné conjointement par le parti au pouvoir et les formations de l'opposition. Celles-ci — PSOE et PCE notamment — acceptent la voie ouverte par la « loi de réforme politique » et finissent par conserver le seul héritage qui leur paraît acceptable : le système monarchique, signe que le seul dilemme d'actualité se réduit désormais à l'alternative entre monarchie parlementaire et monarchie absolue, et non plus, comme en 1931, à l'alternative république-monarchie.
Le 25 juillet 1977, la nomination de la Commission des affaires constitutionnelles et les libertés publiques, présidée par le centriste Emilio Atard ouvre la période constituante. De cette première émane un groupe de sept personnalités qui constituent la Ponencia Constitucional : Manuel Fraga Iribarne, Gabriel Cisneros Laborda, Miguel Herrero, Gregorio Peces Barba, José Pedro Pérez Llorca, Miquel Roca et Jordi Solé Tura. Après quatre mois de travail, les « Pères de la Constitution » achèvent la rédaction de l'avant-projet qui sera modifié par près de 2000 amendements présentés par les députés et les sénateurs. Enfin, le 31 juillet 1978, le texte est adopté par les parlementaires. Au Congrès des Députés, l'approbation est écrasante : 94,2 % sont favorables au « oui » (UCD, PSOE, PCE et la plupart des députés d'Alliance populaire — dont Manuel Fraga Iribarne et une partie du groupe mixte). Au Sénat, les résultats sont identiques : 94,5 % de « oui ». Le corps électoral apparaît cependant un peu moins motivé que ne l'est la classe politique, un tiers des électeurs ne prenant pas part au référendum du 6 décembre. Près de 88 % se prononcent en faveur du texte.
Finalement le 27 décembre 1978, le roi d'Espagne se présente devant le Parlement — députés et sénateurs réunis — pour ratifier la Constitution.
Le roi règne en tant que monarque constitutionnel, sans exercer de réel pouvoir sur la politique du pays. Il est considéré comme un symbole essentiel de l'unité du pays, et ses interventions et points de vue sont écoutés respectueusement par des politiciens de tous les côtés. Son discours annuel la veille de Noël est diffusé par la plupart des chaines de télévision espagnoles. Étant le chef suprême des forces armées espagnoles, son anniversaire est une fête militaire.
Une tentative de coup d'État militaire surprend le Congrès des députés le 23 février 1981. Des officiers, avec à leur tête le lieutenant-colonel Tejero, tirent des coups de feu dans la Chambre parlementaire durant une session retransmise en direct à la télévision. On craint alors la déroute du processus démocratique, jusqu'à ce que le roi étonne la nation par une allocution télévisée exigeant que l'armée apporte son soutien inconditionnel au gouvernement démocratique légitime. Le roi avait auparavant appelé plusieurs chefs de l'armée pour leur ordonner en tant que commandant en chef de défendre la démocratie.
Lors de sa prestation de serment devant les Cortes Generales (le Parlement), un chef communiste, Santiago Carrillo, lui avait donné le sobriquet « Juan Carlos le Bref », prédisant qu'il se trouverait rapidement écarté avec les autres restes du fascisme. Après l'échec du coup d'État du 23 février 1981, ce même homme politique, ému, dira aux médias : Dieu protège le Roi ![réf. souhaitée] Si les démocrates et les partis de gauche s'étaient jusque-là montrés réservés, après l'échec du coup d'État, leur soutien deviendra inconditionnel, un ancien chef de la IIe République déclarera : « Nous sommes tous des monarchistes maintenant »[réf. souhaitée]. Néanmoins, une expression courante dit que les Espagnols ne sont pas des monarchistes, mais des « juancarlistes ».
Plus tard, une tentative d'assassinat par des membres du groupe séparatiste basque ETA avortera à Majorque, lieu de villégiature de la famille royale.
Le roi Juan Carlos Ier et, plus généralement, la famille royale espagnole sont ébranlés suite à plusieurs scandales dus à leur train de vie et à des affaires d’infidélités et de corruption[7],[8].
En avril 2012, Juan Carlos Ier est victime d’une fracture de la hanche lors d’une expédition de chasse à l'éléphant au Botswana[9]. Beaucoup se sont scandalisés de ce voyage qui a coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros aux contribuables espagnols alors que le pays traversait une grave crise économique et que les personnes les plus vulnérables étaient abandonnées à leur sort par un gouvernement qui avait décidé une politique d’austérité ainsi que le démantèlement du système de protection sociale. Le Roi dût présenter ses excuses à la nation le 18 avril 2012 : « Je suis profondément désolé. J’ai commis une erreur et cela ne se reproduira pas »[10].
L'affaire Nóos met en évidence le détournement de 6,5 millions d’euros de fonds publics et choque les Espagnols, car elle implique le gendre du roi, Iñaki Urdangarin, et peut-être l'infante Cristina elle-même[11],[12].
Le 2 juin 2014, le président du gouvernement, Mariano Rajoy, déclare, lors d'une conférence de presse, que le roi Juan Carlos a décidé d'abdiquer en faveur de son fils, le prince Felipe, prince des Asturies. Le même jour, le monarque s'exprime pour justifier sa décision[2]. Le 18 juin, l'abdication est effective[2] et son fils Philippe devient roi à minuit[13] sous le nom de Philippe VI d'Espagne.
La monarchie espagnole perçoit de l'État environ 10 millions d'euros par an. Selon le quotidien espagnol El Economista, son coût réel est de 25 millions d'euros si l'on inclut l'entretien des édifices royaux, celui du yacht et du parc automobile du roi Juan Carlos, ainsi que les 5,8 millions d'euros versés aux 130 fonctionnaires à son service[14]. Selon La Dépêche du Midi : « Le roi, Juan Carlos Ier, perçoit 266 436 euros par an, soit quatre fois plus que le chef du gouvernement. Le prince Felipe, 45 ans, touche 127 636 euros annuels »[15].
À titre de comparaison, en 2006, le député socialiste René Dosière estimait le coût de la présidence de la République française à 90 millions d'euros annuels[16]. Mais celle-ci abrite le véritable chef de l'exécutif contrairement à la reine d'Angleterre, qui est dans une situation constitutionnelle comparable au roi d'Espagne et qui percevait en 2013 42,5 millions d'euros annuels[17].
La fortune du roi était estimée, en 2013, à 300 millions d'euros[18].
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Juan Carlos de Bourbon épouse, le 14 mai 1962, d’après les rites orthodoxe et catholique, la princesse Sophie de Grèce (1938), fils du roi Paul de Grèce (1901-1964) et de la princesse Frédérique de Hanovre (1917-1981)[22]. De cette union naissent trois enfants :
Titres et honneurs
Juan Carlos Ier d’Espagne
Prédicat | Sa Majesté |
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Style oral | Votre Majesté |
Style alternatif | Sire |
Après son abdication, Juan Carlos continue de porter le titre de roi à vie, avec le prédicat de majesté[25].
Alors que le 5 février 1941 le roi Alphonse XIII abdique de ses droits à la Couronne en faveur de son fils, Juan, « prince des Asturies », héritier du trône, ce dernier devient le prétendant officiel au trône d’Espagne et prend le titre de « comte de Barcelone »[26]. Don Juan Carlos, son fils, reçoit par la suite la Toison d’or, ce qui le désigne comme le successeur potentiel du « comte de Barcelone »[27]. Ainsi, il est usuellement qualifié du titre officieux de « prince des Asturies » (non reconnu par le régime franquiste), avec le prédicat d’altesse royale[28].
Conformément à la Constitution espagnole, Juan Carlos a porté légalement le titre de roi d’Espagne et a pu utiliser « les autres titres qui reviennent à la Couronne » (deuxième alinéa de l’article 56 du titre II « De la Couronne »), sans pour autant les spécifier [29]. En outre, le décret royal 1368/1987, promulgué le 6 novembre 1987 en Conseil des ministres, confère au titulaire de la Couronne (le roi ou la reine d’Espagne) le prédicat de majesté et lui donne la possibilité d’utiliser les « autres titres qui correspondent à la Couronne »[30]. L’ensemble de ces titres, qui forment la titulature traditionnelle des souverains espagnols, contient une liste d’une vingtaine de royaumes faisant aujourd’hui partie d’États souverains, ce qui fait qu’il n’est utilisé ni par les agences de l’État espagnol ni par la diplomatie du royaume. La titulature espagnole complète a été officiellement utilisée avant l’instauration de la Constitution de 1837, sous le règne d’Isabelle II d’Espagne. Elle est la suivante[29],[31] :
« Sa Majesté catholique [nom de règne], roi d’Espagne, de Castille, de Léon, d’Aragon, des Deux-Siciles, de Jérusalem, de Navarre, de Grenade, de Tolède (es), de Valence, de Galice, de Majorque, de Minorque, de Séville, de Sardaigne, de Cordoue (es), de Corse, de Murcie, de Jaén, des Algarves, d’Algésiras, de Gibraltar (es), des îles Canaries (es), des Indes orientales et occidentales, de l'Inde et du continent océanien, de la terre ferme et des îles des mers océanes, archiduc d’Autriche, duc de Bourgogne, de Brabant, de Milan, d’Athènes, de Néopatrie, comte de Habsbourg, de Flandre, de Tyrol et de Barcelone, seigneur de Biscaye et de Molina (es), marquis d’Oristan et de Gozianos, etc. »
Pour les légitimismes français, il est « petit-fils de France » en tant que fils de Juan de Borbón, comte de Barcelone, fils cadet d’Alphonse XIII (ou « Alphonse Ier » selon le courant) et frère de Jacques-Henri de Bourbon (prétendant au trône de France sous le nom de « Henri VI »). Selon cette théorie, Juan Carlos occuperait la 3e place dans l’ordre de succession derrière Alphonse de Bourbon, « duc de Berry », et devant son fils, le prince Felipe, considéré par certains comme premier prince du sang.
La Couronne d’Espagne admet différents ordres en tant que tels et d’autres placés sous sa protection[32] :
Chevalier de l’ordre illustre et royal de la Toison d’or (depuis 1941), ancien souverain grand maître (14 mai 1977-18 juin 2014) | |
Grand-croix de l’ordre royal et distingué de Charles-III (1962-1975), ancien grand maître (22 novembre 1975-18 juin 2014) | |
Ancien grand maître de l’ordre royal des dames nobles de la reine Marie-Louise (14 mai 1977-18 juin 2014) | |
Ancien grand maître de l’ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand (22 novembre 1975-18 juin 2014) | |
ancien grand maître de l’ordre royal et militaire de Saint-Herménégilde (22 novembre 1975-18 juin 2014) | |
ancien grand maître de l’ordre royal d’Isabelle-la-Catholique (22 novembre 1975-18 juin 2014) |
Ancien grand maître de l’ordre de Montesa (14 mai 1977-18 juin 2014) |
Ancien grand maître de l’ordre d’Alcantara (14 mai 1977-18 juin 2014) |
Ancien grand-maître de l’ordre de Calatrava (14 mai 1977-18 juin 2014) |
Ancien grand maître de l’ordre de Saint-Jacques-de-l’Épée (14 mai 1977-18 juin 2014) |
Grand-croix du Mérite militaire (division blanche) | |
Grand-croix du Mérite naval (es) (division blanche) | |
Grand-croix du Mérite aéronautique (es) (division blanche) |
Juan Carlos descend de la branche espagnole de la maison de Bourbon, ayant pour auteur le roi Philippe V d’Espagne (1683-1748), né prince Philippe de France, duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV. Le roi Juan Carlos est aussi l’arrière-arrière-petit-fils de la reine Victoria, par sa petite-fille Victoire-Eugénie de Battenberg (1887-1969), l’épouse d’Alphonse XIII d’Espagne (1886-1941). Au travers de différents ascendants, et notamment par son arrière-grand-mère Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine-Teschen, épouse d’Alphonse XII, descend de la maison de Habsbourg-Lorraine fondée par le mariage de Marie-Thérèse d’Autriche avec François de Lorraine.