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| Grand-duché de Bade (1806-1918)from the Wikipedia | Read original article |
49° 01′ N 8° 24′ E / 49.017, 8.4
Pour les articles homonymes, voir
Bade (homonymie).
Grand-duché de Bade
Großherzogtum Baden (de)
1806 – 1918
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 |
Carte du grand-duché et de la république de Bade, de 1819 à 1945
| Statut | Monarchie constitutionnelle héréditaire. État membre successivement de la Confédération du Rhin, de la Confédération germanique et de l'Empire allemand |
|---|---|
| Capitale | Karlsruhe |
| Religion | protestant après la réunification de 1871 |
| Population | 210 000 hab. (est. 1803) 2 009 320 hab. (est. 1905) |
|---|
| Superficie | 3 400 km² (1803) 15 082 km² (1905) |
|---|
Entités précédentes :
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Entités suivantes :
Le territoire de Bade fut fragmenté de 1190 à 1503, de 1515 à 1620 et de 1622 à 1771 ; les époques 1415–1503, 1604-1620 et 1666–1771 virent seulement deux branches actives du magraviat.
Le grand-duché de Bade (en allemand : Großherzogtum Baden) est un ancien État du Sud-Ouest de l’Allemagne, créé en 1806, sous l'impulsion de Napoléon.
En effet, l’électeur Charles-Frédéric de Bade fut l’un des signataires du traité de Paris du 12 juillet qui fonda la Confédération du Rhin. Il reçut le titre de grand-duc de Bade, ainsi que d’importantes extensions territoriales lui conférant ainsi un territoire d’un seul tenant ; en contrepartie, il s’engagea à fournir à l’empereur des Français un contingent de 8 000 hommes.
Le margraviat devenu alors un grand-duché fonctionna comme un État souverain, établi en monarchie constitutionnelle héréditaire.
Après la chute de Napoléon en 1815, le Grand-Duché rejoint la Confédération germanique.
Une constitution est promulguée en date du 2 août 1818, avec deux chambres qui se réunissent tous les deux ans. La deuxième chambre compte 63 députés. Le grand-duché de Bade envoie 14 députés au Reichstag, et a trois voix dans le Conseil fédéral.
La disparition en 1866, de la Confédération germanique n’entraîna pas pour autant le Grand-Duché au sein de la Confédération d’Allemagne du Nord (tout comme les États voisins : une partie du grand-duché de Hesse et les royaumes de Wurtemberg et de Bavière). Ces États restant totalement autonomes, ils signeront cependant des accords secrets avec la nouvelle confédération placée sous l’égide du royaume de Prusse.
Le grand-duché participe à la Guerre franco-prussienne de 1870, aligne la division badoise au sein de l’armée des alliés allemands puis intègre l’Empire allemand en 1871.
À l'issue de la Première Guerre mondiale, la monarchie fut abolie et la République de Bade fut proclamée le 14 novembre 1918, et le 22 novembre, le dernier grand-duc Frédéric II fut contraint d’abdiquer.
Territoire[modifier | modifier le code]
Le grand-duché recouvrait :
- Le margraviat de Bade :
- Le margraviat de Bade-Bade et ses dépendances :
- Le comté d'Eberstein ;
- Les seigneuries de Lahr, Mahlberg et Staufenberg ;
- Le margraviat de Bade-Durlach ;
- Le margraviat de Baden-Hachberg et ses dépendances :
- La seigneurie de Prechtal ;
- Le Markgräflerland, divisé en :
- Bailliage de Badenweiler, composé de la seigneurie éponyme ;
- Bailliage de Rötteln, composé du landgraviat de Sausenberg et de la seigneurie de Rötteln ;
- Le margraviat de Bade-Bade et ses dépendances :
- Les territoires acquis en 1803 :
- L'évêché de Constance et une partie de ceux de Bâle, Strasbourg et Spire ;
- La bailliages palatins de Bretten, Heidelberg, Ladenburg et Mannheim, das Stift Odenheim ;
- Les abbayes de Frauenalb, Schwarzbach, Allerheiligen, Lichtental, Gengenbach, Ettenheim, Petershausen et Salmansweiler ;
- La seigneurie de Lahr ;
- Les villes impériales Offenburg, Gengenbach, Zell, Überlingen et Pfullendorf ;
- Les territoires acquis à la Paix de Presbourg, en 1805 :
- Le Brisgau, avec Fribourg ;
- Le Baar, avec Villingen ;
- L'Ortenau ;
- L'abbaye de Saint-Blaise ;
- Le comté de Bonndorf ;
- La ville de Constance ;
- Les territoires suivants, acquis par le traité de Paris du 12 juillet 1806, créant la Confédération du Rhin :
- Le comté de Bendorf ;
- Les villes de Bruhnlingen, Villingen et Tuttlingen ;
- La principauté de Hettersheim ;
- Les commanderies teutoniques de Beuggen et de Fribourg ;
- La principauté de Furstenberg, à l'exception des seigneuries de Gundelfingen, Neufra, Trochtelfingen et Jungenau ainsi que de la partie du bailliage de Moerskirch, située à la gauche du Danube ;
- La seigneurie de Hagenau ;
- Le comté de Thengen ;
- Le landgraviat de Klettgau ;
- Les bailliages de Neidenau et Billigheim ;
- La principauté de Linange ;
- Les possessions des princes et comtes de Loewenstein-Wertheim situées à la rive gauche du Main, à l'exception du comté de Loewenstein, la partie de Limbourg-Gaildorf appartenante aux comtes de Loewenstein, et les seigneuries de Heubach, Breuberg et Habizheim ;
- Les possessions du prince de Salm Reiferscheid-Krautheim au nord de la Jaxt.
- Les territoires acquis ou confirmés en 1818 (conclusions du Congrès d'Aix-la-Chapelle)
- La Principauté de la Leyen, cédée par l'Autriche, qui l'avait acquise au Congrès de Vienne (1815), et annexée effectivement le 4 octobre 1819 ;
- Au nord, le différend frontalier avec le Palatinat bavarois (qui cherche une tête de pont à l'est du Rhin) est tranché en faveur du Grand-duché de Bade.
Liste des grands-ducs de Bade[modifier | modifier le code]
- 1806–1811 : Charles-Frédéric (1728-1811)
- 1811–1818 : Charles II (1786-1818)
- 1818–1830 : Louis Ier (1763-1830)
- 1830–1852 : Léopold Ier (1790-1852)
- 1852–1858 : Louis II (1824-1858)
- 1858–1907 : Frédéric Ier (1826-1907) (régent en 1852, grand-duc en 1856)
- 1907–1918 : Frédéric II (1857-1928)
Drapeau du grand-duché de Bade[modifier | modifier le code]
Drapeau de 1870 à 1891
Drapeau de 1891 à 1918
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