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République d’Autriche

Republik Österreich (de)

Drapeau
Drapeau de l'Autriche
Blason
Armoiries de l'Autriche
Description de l'image EU-Austria.svg.
Devise nationale Aucune[1]
Hymne national Land der Berge, Land am Strome
Administration
Forme de l'État République semi-présidentielle fédérale
Président fédéral Heinz Fischer
Chancelier fédéral Werner Faymann
Langues officielles Allemand
Capitale Vienne

48° 12′ N 16° 21′ E / 48.2, 16.35

Géographie
Plus grande ville Vienne
Superficie totale 83 878,99[2] km2
(classé 112e)
Superficie en eau 1,7 %
Fuseau horaire UTC +1 (été +2)
Histoire
 · Duché
 · Empire d'Autriche
 · Première République d'Autriche
 · Seconde République
 · Traité d'État autrichien
1156
1804

1918-1938


1945

15 mai 1955
Démographie
Gentilé Autrichien, Autrichienne
Österreicher, Österreicherin (en allemand)
Population totale (1er janvier 2014) 8 507 786[3] hab.
(classé 93e)
Densité 100,86 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) en augmentation 436,1 milliards de $
+ 4,8% (28e)
PIB (PPA) (2014) en augmentation 387 milliards de $
+ 2,7% (45e)
PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 51 183 $
+ 4,4% (11e)
PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 45 411 $
+ 2,3% (16e)
IDH (2013) 0,881[4] (très élevé) (21e)
Monnaie Euro (EUR​)
Divers
Code ISO 3166-1 AUT, AT​
Domaine Internet .at
Indicatif téléphonique +43

L’Autriche, en forme longue la République d’Autriche, (Österreich Prononciation du titre dans sa version originale Écouter et Republik Österreich en allemand), est un État fédéral neutre d’Europe centrale, sans accès à la mer. Elle est entourée, dans le sens des aiguilles d'une montre, par l’Allemagne et la République tchèque au nord, la Slovaquie et la Hongrie à l’est, la Slovénie et l’Italie au sud, et par la Suisse et le Liechtenstein à l’ouest. L'Autriche est membre de l’Union européenne (UE) et de la zone euro respectivement depuis 1995 et le 1er janvier 1999. Sa langue officielle est l'allemand, mais elle reconnaît aussi par la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : le croate, le hongrois et le slovène. Sa capitale et sa plus grande ville est Vienne.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Österreich signifie en vieil allemand « le royaume de l’Est ». L’Autriche a longtemps été le plus oriental des pays de l’Ouest. Un croisement avec son équivalent latin, Austria (dès le XIIe siècle), a donné Austriche en moyen français, puis Autriche en français.

Österreich est dérivé de Ostarrichi, première mention du nom du pays sur un document qui daterait de 996. Auparavant, le pays était connu sous le nom d’Ostmark « Marche de l’est », créée par Otton Ier, l’empereur d’Allemagne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de l'Autriche.

Antiquité et Haut-Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Durant l'Antiquité, l'Autriche est peuplée par les Celtes (civilisation de Hallstatt). Elle est ensuite partagée entre plusieurs provinces romaines, la Norique ainsi qu’une partie de la Pannonie et de la Rhétie. Elle est intégrée à la Francie orientale qui devient le Saint-Empire romain germanique, après les grandes invasions en tant que marche de l'empire carolingien.

Empire d'Autriche[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Empire d'Autriche.
L'Autriche-Hongrie en 1914

En 1815, après le Congrès de Vienne — l’Autriche et les autres pays germanophones essayent à nouveau de former une confédération allemande, mais l’opposition austro-prussienne domine, la guerre austro-prussienne achève donc cette confédération en 1866 et résout la question allemande au détriment de l’Autriche. Vienne est trois ans après l'épicentre du krach du siècle.

Sous le règne de François-Joseph Ier, en 1867, l'Autriche se tourne vers le sud-est de l’Europe, de sorte que l’Empire d’Autriche se transforme et s’agrandit pour former la monarchie danubienne (Donaumonarchie), l’Autriche-Hongrie. François-Joseph meurt en 1916, à 86 ans, pendant la Première Guerre mondiale, après 68 ans de règne.

Son petit-neveu et successeur Charles Ier d'Autriche, 29 ans, après de vaines tentatives de retour à la paix, impuissant face à la dislocation de son empire, renonce au pouvoir le 12 novembre 1918.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Lors de la scission de l'Autriche-Hongrie en 1918, les députés autrichiens allemands du parlement de Cisleithanie (Reichsrat) élu en 1911 décidèrent de fonder un État d'Autriche allemande.

L'Assemblée rédige une constitution déclarant que« l'Autriche allemande est une république démocratique » (article 1) et qu'elle « est une partie de la République allemande » (article 2). Les alliés de la Première Guerre mondiale s'opposent à cette idée et le traité de Saint-Germain-en-Laye interdit le nom d'« Autriche allemande » et son unification éventuelle avec l'Allemagne (article 88), donnant naissance à l'ère de la Première République d'Autriche.

Considérablement réduite en taille après le Traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919, l'Autriche connait une grave crise économique au lendemain de la Grande Guerre. Ce n'est que grâce à l'intervention de la Société des Nations que sa situation s'améliore à la fin des années 1920.

L'Autriche est rattachée à l'Allemagne hitlérienne de 1938 à 1945.

Occupée par les armées alliées, elle ne retrouve sa pleine souveraineté qu'en 1955.

Redevenue une « marche » de l'Europe, cette fois face au bloc soviétique, elle connaît un fort redressement économique pendant la guerre froide et enfin adhère à l'Union européenne en 1995.

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique en Autriche.
Le Parlement, à Vienne.

L'Autriche est un pays neutre, qui ne fait, par exemple, pas partie de l’OTAN, à la différence de la plupart des pays européens[5]. La neutralité autrichienne est une conséquence directe des négociations pour le Traité d'État autrichien (Staatsvertrag), signé le 15 mai 1955 à Vienne.

Le pays est membre de l'Association européenne de libre-échange de 1960 à 1995, puis rejoint l'Union européenne le 1er janvier 1995[6].

Le Conseil national autrichien (Nationalrat, 183 sièges) est depuis le 29 septembre 2013[7] composé comme suit :

  • 52 sièges au SPÖ (Parti social-démocrate autrichien) (29,3 % des suffrages) ;
  • 47 sièges à l’ÖVP (Parti populaire autrichien) (26 %) ;
  • 40 sièges au FPÖ (Parti libéral d'Autriche) (17,5 %) ;
  • 24 sièges à die Grünen (Les Verts) (10,4 %) ;
  • 11 sièges à FRANK (le team Stronach) (5,7 %) ;
  • 9 sièges à NEOS (l'Autriche nouvelle) (5,0 %)

Le président fédéral, Heinz Fischer, du SPÖ, fut élu le 25 avril 2004 avec 52,41 % des voix contre 47,59 % des voix pour Benita Ferrero-Waldner. Il fut intronisé le 8 juillet 2004, soit deux jours après le décès de son prédécesseur, Thomas Klestil. Le 25 avril 2010, Fischer était réélu avec 79,3 % des voix pour un nouveau mandat de 6 ans.

L'Autriche est un pays observateur au sein de l'Organisation internationale de la francophonie.

Bundesländer (États)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : États d'Autriche.
Cartes des États autrichiens

L'Autriche est une République fédérant neuf États ou Bundesländer[8] :

Villes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Villes d'Autriche.

Économie[modifier | modifier le code]

Grâce notamment au poids important des sociétés spécialisées dans la sous-traitance, l'Autriche est essentiellement un pays de petites et moyennes entreprises.

Les secteurs-clés de l'industrie autrichienne :

  • l’industrie chimique (cellulose, pétrochimie) ;
  • l’industrie textile et de l'habillement (haut de gamme) ;
  • l’industrie du papier et du carton-pâte (grâce aux ressources forestières très abondantes) ;
  • l’industrie électrique et électronique (plus de 400 entreprises fabriquent des composants électriques ou électroniques, de la puce jusqu’à la centrale électrique livrée clés en main) ;
  • l’agroalimentaire (a largement bénéficié de l’intégration européenne) ;
  • l’industrie métallurgique et mécanique (le secteur phare, étant donné que l’Autriche est un pays exportateur de machines-outils).

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte des reliefs et principales grandes villes de l'Autriche
Article détaillé : Géographie de l'Autriche.

Les trois plus grandes villes sont, dans l'ordre, Vienne, Graz et Linz.

Les Alpes occupent les deux tiers de la surface au sol de l'Autriche. Le point le plus haut est le Grossglockner, qui s'élève à 3 797 mètres.

Le fleuve le plus long est le Danube, qui traverse également l'Allemagne, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie et l'Ukraine. Son parcours en Autriche s'étend sur 350 km.

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie de l'Autriche.

Avec une population estimée à 8 292 322 habitants fin septembre 2006, l’Autriche affiche une croissance de plus de 280 000 résidents depuis fin décembre 2000.

La croissance fut de 53200 habitants en 2005. Le taux moyen de 0,66 % observé en 2004-2005 était cinq fois supérieur au taux fort bas affiché au milieu des années 1990.

Mais, à l’instar de tous ses voisins, le pays fait en réalité partie du groupe de pays d’Europe centro-méridionale à bas taux de fécondité (1,41 en 2005). L’excédent des naissances est très faible (de -1 000 à + 5 000 personnes ces dernières années) et dû totalement à l’excédent naturel des étrangers. La totalité de l'accroissement de la population constaté est dû à une nouvelle vague d’immigration. Sur 78 000 naissances en 2005, plus de 9 000 étaient de nationalité étrangère, et bien plus encore en comptant les naissances liées à des parents immigrés ou étrangers fraîchement naturalisés. Le flux d’immigration nette a dépassé 50 000 personnes en 2004 comme en 2005 et cela malgré l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir dès la fin des années 1990. Le niveau des acquisitions de la nationalité autrichienne est élevé, surtout chez les jeunes et a atteint près de 35 000 étrangers en 2005, après des années 2003 et 2004 records (44 694 et 41 645). L'Autriche interdit cependant de travailler aux citoyens qui n'ont pas de nationalité de l'UE, afin de freiner l'immigration.

L'espérance de vie en Autriche s'élève à 82,1 ans pour les femmes et à 76,4 ans pour les hommes.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Autoroute A2 à proximité de Vienne
Gare centrale de Linz
Le Danube à Vienne

L’infrastructure de transports autrichienne est liée directement à sa situation, d’une part au sein des Alpes, et d'autre part à sa situation de carrefour du centre de l’Europe centrale, que ce soit du point de vue des liaisons routières autant que ferroviaires. L'aménagement de voies de communication dans les Alpes nécessite de nombreux tunnels et ponts ayant pour caractéristiques de devoir résister à des conditions météorologiques extrêmes. Du fait de sa situation centrale, l’Autriche constitue un pays de transit, principalement pour les axes Nord-Sud et Nord-Sud-Est, et depuis la chute du rideau de fer également pour l'axe Est-Ouest. Cela implique ainsi un net surdimensionnement des voies de communication, notamment dans des zones écologiques sensibles, soulevant souvent des protestations de la part de la population.

Pour faire face à cette difficile combinaison d'intérêts à la fois économiques et écologiques, certaines mesures ont été rendues nécessaires, contribuant à faire de l'Autriche un pays aux avant-postes de la protection environnementale. La république alpine a par exemple très tôt imposé l'utilisation de pots catalytiques sur les véhicules motorisés. Certaines voies de circulation ne sont ouvertes qu’aux camions à la nuisance sonore réduite. Diverses dérégulations ont toutefois entraîné, principalement parmi certaines populations telles que celles de la vallée de l’Inn, un sentiment d'être oubliées par les instances de régulation agissant aux niveaux nationaux et internationaux, notamment par l’Union européenne.

Transport routier[modifier | modifier le code]

Le réseau routier autrichien se compose actuellement de :

  • 47,59 % d’autoroutes (Autobahnen) et voies rapides ;
  • 47,59 % de routes à caractère prioritaires (anciennement routes fédérales ou Bundesstraßen) ;
  • 25 000 km de routes régionales (Landesstraßen) ;
  • 70 000 km de routes communales (Gemeindestraßen).

Le réseau routier est entretenu principalement par l’État. Une taxe sur les véhicules existe sur le réseau autoroutier, sous la forme de vignette obligatoire (77,80 € en 2012 pour une vignette annuelle). Les camions doivent payer une redevance kilométrique (maximum 0,273 €/km) à la société ASFINAG (en).

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La majorité du réseau ferroviaire est gérée par la société ÖBB (Österreichische Bundesbahnen). D’autres entreprises sont également présentes dans le transport ferré autrichien, détenues soit par les Länder, soit par le secteur privé.

  • En 2006, près de 440 millions de passagers ont emprunté le réseau ferroviaire autrichien, soit une augmentation de 10 millions par rapport à 2005. Cette croissance rapide ainsi que des investissements insuffisants ont obligé ÖBB à louer des voitures supplémentaires auprès de ses partenaires allemands, suisses, italiens, roumains, hongrois et polonais, afin de faire face à la demande notamment lors des vacances de Noël 2006. La moyenne d'âge des voitures de l'ÖBB est de 21 ans[10].
  • Le transport de camions par voie ferrée (également connu sous le terme de « transport combiné » ou « ferroutage ») est en développement rapide : la traversée du Tyrol sur rails a été utilisée par près de 110 000 camions en 2006, soit une augmentation de 130 % du trafic. Grâce en partie à d'importantes subventions de la part de l'État fédéral autrichien, et selon l'ÖBB, ce mode de transport reviendrait environ 20 % moins cher aux transporteurs, et permet de plus aux chauffeurs de mieux respecter leurs temps de pause réglementaires.

Un réseau de S-Bahn (équivalent aux trains RER français) n’est déployé actuellement que dans les régions entourant Vienne et Salzbourg. Graz, Linz et Innsbruck ont des projets de tels réseaux.

Vienne est la seule ville autrichienne à être équipée d’un véritable réseau de métro (U-Bahn). Certaines stations du réseau de tramway de Linz se trouvent sous terre. Les villes de Vienne, Graz, Linz, Innsbruck et Gmunden possèdent également un réseau de tramway. Le village de Serfaus, situé dans le Tyrol, possède une Luftkissenschwebebahn souterraine, parfois considéré comme le métro le plus petit au monde.

Forces armées[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Armée autrichienne.

Culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture de l'Autriche.

L’Autriche a donné le jour à de nombreux artistes célèbres, comme les compositeurs Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert, Johann Strauss (père et fils), Anton Bruckner, et Gustav Mahler, les actrices Hedy Lamarr et Romy Schneider, les peintres Egon Schiele et Gustav Klimt, et les écrivains Arthur Schnitzler, Thomas Bernhard, Ingeborg Bachmann, Elfriede Jelinek et Robert Musil. Beaucoup ont émigré à la fin des années 1930[11] et ont connu la notoriété dans des pays étrangers : l'écrivain Stefan Zweig, l'historien d'art Otto Benesch (en), la peintre Mariette Lydis, le compositeur Arnold Schoenberg, le musicien Erich Wolfgang Korngold, les cinéaste Max Reinhardt, Michael Haneke, la chorégraphe Margarethe Wallmann, l'acteur Arnold Schwarzenegger et beaucoup d'autres.

Religions[modifier | modifier le code]

Religion en Autriche[12],[13]
année population catholiques  % luthériens[14]  %
1951 6 933 905 6 170 084 89,0 %
1961 7 073 807 6 295 075 89,0 %
1971 7 491 526 6 548 316 87,4 %
1981 7 555 338 6 372 645 84,3 %
1991 7 795 786 6 081 454 78,0 %
2001 8 032 926 5 915 421 73,6 % 376 150 4,7 %
2005 8 250 000 5 662 782 68,5 %
2008 8 350 000 5 579 493 66,8 % 328 346 3,9 %
2009 8 376 761[15] 5,530,000[16] 66,0 %

En 2001, 73,6 % des Autrichiens étaient catholiques, 4,7 % protestants luthériens, 4,2 % musulmans, 5,5 % autres et 12 % sans religion.

Les alévis bektachi sont environ 60 000 en Autriche[17]. En 2010, l'État autrichien a officiellement reconnu l'alévisme comme un culte. Les cemevi ont un statut légal, les chefs religieux sont reconnus par l'État, les jours sacrés (kurban, ashura, Hizir et newroz) des alevis sont devenus des jours fériés, et des master sur l'alevisme sont mis en place[18].

Télévision[modifier | modifier le code]

Musique classique[modifier | modifier le code]

Le pays compte plusieurs orchestres de renommée internationale, tels le Concentus Musicus Wien, dirigé par Nikolaus Harnoncourt, et surtout l'Orchestre philharmonique de Vienne conduit par des chefs invités de renom. Attention, le fameux compositeur Mozart n'est pas né en Autriche, il est né à Salzburg en 1756, qui faisait alors partie du Saint-Empire romain germanique.

Littérature autrichienne[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Littérature autrichienne.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Parmi les autres Autrichiens célèbres on compte les compositeurs Franz Schubert, Anton Bruckner, Mozart et Gustav Mahler, les physiciens Ludwig Boltzmann et Erwin Schrödinger, le mathématicien Kurt Gödel, les économistes Ludwig von Mises et Friedrich Hayek, les philosophes Karl Popper et Ludwig Wittgenstein, le psychanalyste Sigmund Freud, les écrivains Stefan Zweig, Robert Musil, Carl Zuckmayer, Elfriede Jelinek, Joseph Roth ou Thomas Bernhard, les peintres Gustav Klimt, Egon Schiele et Oskar Kokoschka ainsi que l’acteur et homme politique Arnold Schwarzenegger l’actrice Romy Schneider, l'acteur Christoph Waltz, le réalisateur doublement palmé à Cannes Michael Haneke, l'acteur Helmut Berger, mais aussi Adolf Hitler, émigré en Allemagne en 1913, et qui demande à renoncer à sa nationalité autrichienne le 7 avril 1925[19] ou encore le père fondateur du sionisme Theodor Herzl.

Située dans les Alpes, l’Autriche est la patrie de nombreux skieurs alpins, comme Toni Sailer, Hermann Maier, Annemarie Moser-Pröll, Anita Wachter et Benjamin Raich. Avec l'EURO 2008, organisé par la Suisse et l'Autriche, les joueurs de l'équipe nationale de football ont gagné aussi en popularité, comme Andy Ivanschitz, Jimmy Hoffer ou Sebastian Prödl.

Ce petit pays démographiquement parlant a aussi donné naissance à deux champions du monde de Formule 1 : Jochen Rindt (champion en 1970 à titre posthume) et Niki Lauda (champion en 1975, 1977 et 1984).

Informations pratiques[modifier | modifier le code]

La pratique religieuse y était de 35 % dans les années 1950[20].

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel An Neujahr
6 janvier Épiphanie Heilige Drei Könige Épiphanie
variable dimanche de Pâques Ostersonntag le Vendredi saint est chômé pour les Protestants
variable lundi de Pâques Ostermontag
1er mai Tag der Arbeit fête du Travail
variable Ascension Christi Himmelfahrt Jeudi 40 jours après Pâques
variable Pentecôte Pfingstsonntag
variable Lundi de Pentecôte Pfingstmontag
variable Fête-Dieu Fronleichnam Jeudi 11 jours après la Pentecôte
15 août Assomption Maria Himmelfahrt
26 octobre Fête nationale Nationalfeiertag Vote de la loi sur la neutralité
1er novembre Toussaint Allerheiligen
8 décembre Immaculée conception Maria Empfängnis
25 décembre Noël Christtag
26 décembre Saint Étienne Stefanitag
31 décembre Saint-Sylvestre Silvester

Photographies[modifier | modifier le code]

Paysages[modifier | modifier le code]

Villes[modifier | modifier le code]

Statistiques[modifier | modifier le code]

  • Frontières terrestres : 2 562 km (Allemagne 784 km ; Italie 430 km ; Hongrie 366 km ; République tchèque 362 km ; Slovénie 330 km ; Suisse 164 km ; Slovaquie 91 km ; Liechtenstein 35 km)[21]
  • Extrémités d'altitude : + 115 m < + 3 797 m (Grossglockner)
  • Lignes de téléphones fixes : 400 pour 1000 habitants (en 2008)
  • Téléphones portables : 1190 pour 1000 habitants (en 2007)
  • Postes de radio : 6,08 millions (en 1997)
  • Postes de télévision : 4,25 millions (en 1997)
  • Utilisateurs d'Internet : 2,6 millions (en 2000)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 37 (en 2000)
  • Routes : 133 361 km (la totalité goudronnée) (en 1998)
  • Voies ferrées : 6 095 km (en 2001)
  • Voies navigables : 358 km (en 1999)
  • Nombre d'aéroports : 55 (dont 24 avec des pistes goudronnées) (en 2000)

Codes[modifier | modifier le code]

L'Autriche a pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La dynastie Habsbourg avait pour devise l’acronyme AEIOU qui est généralement interprété en latin par : « Austria Est Imperare Orbi Universo » (« Il appartient à l’Autriche de régner sur le monde entier ») ; on peut aussi le lire en allemand : « Alles Erdreich ist Österreich untertan ».
  2. [PDF] Statistisches Jahrbuch 2011, statistik.at
  3. [1], statistik.at
  4. (fr) « Rapport sur le développement humain 2014 des Nations Unies. Tableau 1 p. 172. »,‎ 2014 [PDF]
  5. « Le président autrichien en visite à l'OTAN », sur www.nato.int (consulté le 13 octobre 2010)
  6. « Quelles sont les grandes dates de la construction de l’Union européenne ? », sur www.vie-publique.fr (consulté en 13 octobre2010)
  7. « Nationalrat (Österreich) », sur parlament.gv.at (consulté le 01 mars 2015)
  8. « Autriche : informations et carte géographique de l'Autriche », sur www.cartemonde.net (consulté le 13 octobre 2010)
  9. a, b, c et d (en) « Austria », sur CIA World Factbook (consulté le 21 janvier 2015)
  10. ÖBB leihen Waggons aus Polen und Rumänien. Publié le 14.01.2007
  11. LE TROISIÈME REICH sur http://www.yrub.com
  12. [PDF]Statistik Austria sur http://www.statistik.at
  13. Statistics Catholic Church in Austria 2003 - 2008
  14. (de) Données statistiques 2001 - 2008.
  15. (de) En Allemagne
  16. (de) En Allemagne – 5.53 Millions Menschen sind katholisch sur http://www.katholisch.at
  17. http://religion.orf.at/tv/stories/2540732/
  18. http://www.aleviten.at/tr/?page_id=20
  19. (de) Demande de Adolf Hitler pour renoncer à sa nationalité autrichienne (7 avril 1925)
  20. Emmanuel Todd, L’Invention de l'Europe
  21. « Autriche », sur www.studentsoftheworld.info (consulté le 13 octobre 2010)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]