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État libre de Prusse (1918 - 1947) |
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État libre de Prusse (1918 - 1947)from the Wikipedia | Read original article |
52° 31′ 00″ N 13° 24′ 00″ E / 52.5167, 13.4
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L'État libre de Prusse (en bleu) au sein de la République de Weimar
Statut | Land de la République de Weimar, puis du Troisième Reich |
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Capitale | Berlin |
7 novembre 1918 | Instauration de la république |
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25 février 1947 | Proclamation de la loi n° 46 |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
L’État libre de Prusse (en allemand : Freistaat Preußen) était le principal Land allemand entre 1918 et 1947, durant la République de Weimar et le Troisième Reich. Il était fondé sur les bases de l'ancien Royaume de Prusse.
L'approche d'une défaite de l'Empire allemand à la fin de la Première Guerre mondiale, alimenta un contexte de crise politique et économique. Les premiers mouvements populaires ne tardèrent pas à éclater le à Kiel, dans la Province prussienne du Schleswig-Holstein.
La Révolution allemande, menée par les Spartakistes gagna bientôt tout le pays, et les troubles éclatèrent finalement à Berlin le 9 novembre, précipitant la chute des Hohenzollern et l'effondrement de l'Empire allemand et du royaume prussien. La République allemande sera proclamée le jour même d'un balcon du Reichstag. La République de Weimar était née faisant de la Prusse un simple Land fédéré : l'État libre de Prusse.
Friedrich Ebert, cumula alors pendant deux jours la fonction de chancelier du Reich et celui de ministre-président de Prusse, avant de céder cette dernière charge à Paul Hirsch.
Les amputations territoriales qui furent imposées à l'Allemagne par le Traité de Versailles toucheront essentiellement le territoire de l'ancien Royaume de Prusse :
Cependant, la Prusse restera le plus grand des dix-sept Länder allemands de l'époque représentant 60 pour cent de la population et les deux tires du territoire de la République de Weimar[1]. Son Landtag demeure longtemps socialiste sous présidence de Otto Braun, ce qui retarde l'arrivée des nazis au pouvoir, mais aux élections de 1932, la Prusse tombe directement sous la coupe de ces derniers.
Le régime qu'Hitler met en place fait perdre progressivement à la Prusse ses dernières institutions autonomes et l'intègre alors au Troisième Reich. Réduisant, par exemple la fonction de ministre-président à celle d'un simple Reichskomissar (« commissaire du Reich »), poste qui désormais sera notamment occupé par Franz von Papen, Kurt von Schleicher et Hermann Göring.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les puissances occupantes décidèrent la disparition symbolique de ce qu'elles considéraient comme le berceau du militarisme allemand : le 25 février 1947, leurs représentants au sein du Conseil de contrôle allié proclamèrent par loi n° 46, la dissolution de l'État prussien. C'est pourquoi, de nos jours, aucune entité territoriale ne porte le nom de Prusse dans sa dénomination officielle.
Aux termes de l'alinéa 1er de l'article 32 de la Constitution du 30 novembre 1920, l'État libre de Prusse était divisé en treize provinces, à savoir :
L'alinéa 3 de l'article précité ajoutait que le pays de Hohenzollern (en allemand : Hohenzollernschen Lande, puis, à partir de 1928 : Hohenzollerische Lande) était représenté au Conseil d'État par un membre élu par l'Assemblée régionale (en allemand : Kommunallandtag).